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LE CITOYEN MOUIGNI ACCUSE MOHAMED ALI SOILIHI ALIAS MAMADOU

Publié le 18/08/2010 à 21:31 par ridja
LE CITOYEN MOUIGNI ACCUSE MOHAMED ALI SOILIHI ALIAS MAMADOU
A la recherche de l'évidence

Ahmed Abdallah Mohamed Sambi est un président élu démocratiquement au suffrage universel, dans la transparence. Il est entré dans l'histoire de notre pays par la grande porte, même si il me semble qu'il quittera le palais de Beit Salam par une petite porte dérobée, après avoir échoué à honorer ses engagements électoraux.

Quatre ans après son élection, tout le monde en parle. Les citoyens surtout. Les partenaires des Comores aussi. C'est quoi le bilan de Sambi ? Un débarquement militaire à Anjouan, une révision de la Constitution,cinq remaniements ministériels,démolition du prestigieux hôtel Galawa,inauguration des réalisations de son prédécesseur,dégradation de la situation socio économique et sécuritaire du pays. Et quoi encore ? Je ne veux rien dire qui choquera ou scandalisera le député Mohamed Ali Soilihi, dit Mamadou. Ce grand commis de l'Etat ne fait que tirer à hua et à dia depuis la dernière conférence de presse du colonel Azali.

Que dira t-il aujourd'hui des déclarations du Directeur général des Douanes, Mohamed Daoudou alias Kiki qui accuse ses supérieurs de détournements ? Le Ministre qui nous doit des comptes par rapport à la gestion des finances publiques lorsqu'il était Ministre des Finances de Mohamed Taki Abdoulkarim veut défendre l'indéfendable bilan de Sambi sans avancer ni chiffres ni repères. Celui qui n'a jamais réussi à verser un mois de salaire sous Taki pour s'être contenté de constituer, selon lui, un budget de guerre contre Anjouan, ferait mieux de se taire. Les 19 mois qu'il a passés au Ministère des Finances sous Sambi ont fait de lui le mauvais Ministre des Finances des Comores. C'est le constat du président Sambi, lui-même, qui déclara qu'il ne savait pas que les fonctionnaires comoriens ne perçoivent pas leurs salaires. Un Ministre a le devoir d'avancer des Chiffres et de faire référence à des rapports. Aujourd'hui, dans HKZ, M.Kiki dit haut et fort et avec fierté que les recettes des douanes de 2009 sont à hauteur de 12 milliards de francs comoriens. Où est passé cet argent M. le Ministre?

En mai 2006, Azali a légué à son successeur 450 millions de taxes uniques sur le riz, 623 millions de taxes sur les hydrocarbures, 400 millions au titre du fonds sur l'énergie, 2 milliards de francs à titre d'avances statutaires et un milliard 500 millions d'IBD de la SCH et de Comores Télécom.

Dans l'interview aventurière du Ministre Mamadou, ce dernier a parlé d'arriérées de salaire et d'institutions budgétivores comme seul héritage du régime sortant. Et la paix retrouvée ? Et l'alternance démocratique ? Et le bitume ? Et les nouveaux pavillons de l'hôpital Elmaarouf ? Et les centrales électriques ? Et le téléphone portable ? Et l'Université des Comores ? Et l'extension et la modernisation de l'Aéroport de Hahaya ? On dirait que Mamadou a la mémoire courte. La liste de l'actif du colonel pourrait être longue. Sur 84 mois, le régime précédent a versé 81 mois de salaires dont trois mois du gouvernement de Tadjiddine/Abbasse et, a laissé une provision pour les trois mois impayés.

Les nouvelles institutions ont été conçues pour stabiliser politiquement le pays. C'est le contenu que Sambi leur a donné qui a fait d'elles budgétivores. A titre d'exemple la masse salariale est passée en quatre ans du simple au triple. C'est plutôt le peuple qui est scandalisé après avoir lu l'interview de l'inamovible Ministre de tous les régimes et de toutes les saisons.

En effet, dans une conférence de presse tenue à M'vouni dans le Bambao, dans le cadre de l'émission '' Bangwe La Siyasa'', de la radio Karibangwe, l'ancien chef de l'Etat, le colonel Azali Assoumani, constate un échec regrettable des projets ambitieux et phares du président Sambi, ce qui lui a valu des critiques acerbes du candidat malheureux à la présidence de l'Assemblée de l'Union des Comores.

L'interview accordée au journal Albalad par le député de Hamahamet illustre la colère des proches du président Sambi qui refusent ce constat qui est une évidence. Le président Sambi a dit, lui-même, qu'il ne comprend pas pourquoi le projet Habitat dort alors que tout est prêt pour le mettre en exécution. Mais l'ancien ministre des Finances du président Sambi qui ne partage pas la même conception que son patron aurait fait mieux de s'expliquer dans la presse, sur le coût de l'opération '' Démocratie aux Comores'', visant à chasser Mohamed Bacar au pouvoir et de nous dire où se sont égarés les 200 millions de dollars américains enregistrés dans le cadre de la citoyenneté économique.

Dans son discours prononcé à Mutsamudu le 06 juillet dernier, Sambi a demandé aux écoliers que de sortir des calculettes pour additionner les sommes d'argent qu'il a reçues en guise d'aides budgétaires tout au long de son mandat. Toutefois, il s'est refusé de nous parler des recettes propres de l'Etat. Sambi n'a parlé que des chiffres mais, a omis soigneusement de parler des réalisations à partir de ces subventions. En attendant une nouvelle « laïlatoulquatar » et loin des débats bézantins, le président Sambi doit de vraies explications au peuple sur l'usage de l'argent public.

Mouigni Abdou

Commentaires (3)

BOKEBOKE le 19/08/2010
Il est vrai que Sambi fut élu démocratiquement comme président des Comores et que son bilan n'est pas matérialisable, faute d'un capital de confiance et surtout, d'un packaging de contentement de la majorité des Comoriens.
Mais, reconnaissons que le tort du Président Sambi , c'est d'avoir été le général d'une troupe dont il ne maîtrisait pas les agissements et les coups bas.
A lui, seul, il n'aurait pas , ni administré, ni géré le pays avec toutes les bonnes intentions qu'il manifesta initialement après le 26 mai 2006.
Il nomma une équipe de collaborateurs qui ne ne pensèrent qu'au bruits incessants de leur ventre gargouilleurs et du plaisir de la frime de claquer l'argent public dans le "paraître " socio-culturel comorien souvent matérialisé durant la période estivale par les "Jeviensde" se conduisant comme les tortues qui reviennent sur leur lieu de naissance.
Sambi a eu des ministres et des VP qui brillèrent par leur manque d'actions politiques, par leur manque de résultats matérialisables, par la nanité de leur compétence médiocre et inutile.
Le projet habitat en est un exemple illustrant ce sentiment de nanité politique de ces collaborateurs qui méconnaissent l'importance de l'intérêt général dans un pays lilliputien comme les Comores, un pays de 1200kms².
Il n' y a qu'à voir la mégalomanie des certains "Jeviensde" qui, en métropole, travaillent péniblement, vivent dans des taudis,détruisant ainsi leur santé , juste pour aller frimer et paraître", alors que ce sont de petits gens qui ne profitent même pas complètement de leur vie matérielle dans un pays aussi dévéloppé comme la France.
Quand vous mettez ces mégalomanes dans le même panier que les collaborateurs de Sambi, vous voyez les dégâts occasionnés par ces individus-là.
Quand je dis cela , je ne cherche pas à dédouaner la responsabilité indirecte de Sambi sur cet échec de sa politique socio-économique, sur les résultats médiocres de ses promesses peu tenues, donc, peu réalisées.
Je trouve que l'on accuse trop Sambi comme s'il était l'homme de terrain. Il eut le pouvoir de décision comme tout chef d'une équipe. Il est vrai qu'il en usa maladroitement et son pouvoir de sanction , il n'e fit pas usage et trop peu quand il le fallait.
L'actualité sur le bras de fer entre lui et Kiki en illustre ce manque de conscience de la part d'un président qui se laisse chatouiller la barbe et le nez par un petit fonctionnaire formé dans les " écoles de Bamako et de Centre afriques, etc., car,le Comorien dit que "Ndjizi ndo mahahoni".
Mais, à moins de 150 jours de son départ par la petite porte dérobée de Beit salam, que peut-il insufler Sambi dans la vie politique comorienne ?
On voit certains de ses VP qui s'enorgueillissent avec des femmes de seconde main et qui roulent sur de l'or jusqu'à venir en France pour convaince la diaspora des promesses politiques au pays, une diaspora comorienne plus avertie et qui a d'autres chats à ********. cela illustre bien le manque de clairvoyance de la délégation venue des Comores, composée d'une trentaine de personnes et qui croit qu'en persuadant les "Jesuisici", ces derniers vont à leur tour contraindre leur famille à voter pour kiki et ses comparses.
Le manque de réalisme et d'analyse des objectifs à atteindre décrivent bien la maladresse politique et la nanité dans la définition des buts à atteindre.
On a le sentiment qu'ils sont plutôt venus faire du tourisme, manger quelques morceaux de gigot importés d'Australie,se faire soigner de leur diabète insulinique, de leur hypertension, de leurs céphalées, etc. .
Comment imaginer un seul instant qu'ils ont des arguments de poids pour convaincre une diaspora avertie dans un pays démocratique, dévéloppé, moderne et qui , plus,dispose de ce que l'on appelle la sécurité des besoins primaires pour tout individu digne de ce nom ?
Que ceux-là commence déjà par satisfaire les besoins élémentaire de sécurité alimentaire, sanitaire et de logement du Comorien lambda et ils comprendront que c'est idicule, inutile et imbécile d'envoyer une telle délégation qui brillera par le manque d'arguments positifs et intelligents.
La diaspora comorienne ne se sent nullement frustrée par les conditions de vie matérielle en France.
Ils n'ont pas alors besoin de ceux-là qui ont offert leur collaboration à Sambi dont, il est vrai , le bilan de sa gestion des affaires du pays est médiocre.


said halidi le 19/08/2010
je vous soutient de montrer au doigt les gens mal honnetes comme tu vient de lu critiqué mr mamadou


Anonyme le 20/08/2010
Il ne faut pas faire de l'économie sur la responsabilité directe de Sambi dans la mauvaise gestion de son mandat. C'est lui qui a nommé ces bandits et qui peut les révoquer en cas de malversations. Malgré les rapports des renseignements généraux et les rapports administratifs qu'on lui a remis Sambi n' a jamais voulu sanctionné ceux qui sont coupables de détournements de fonds publics. Il a l'habitude de citer ces malfrats de ses discours. Alors Sambi réagit toujours comme une victime pour simuler ces incohérences et incompétences


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